Nous sommes en pleine transition du leadership global. Et la dernière co-publication de LeaderShift: a call for Americans to finally stand up and lead, par les auteurs et experts en leadership Orrin Woodward et Oliver Demille, est un bon boint de départ pour l’engagement de la communauté des affaires à l’engagement et à l’éducation du leadership.
Il est un fait –et le dernier film de Raoul Peck le prouve bien- que ni le gouvernement, ni les institutions internationales, ni les organisations non gouvernementales ne sont aptes à promouvoir le leadership et qu’il revienne aux entrepreneurs, à la communauté des affaires de s’engager à l’éducation continue et auto-dirigée du leadership.
Voici le sujet de LeaderShift, sorti le 16 avril dernier, aux Etats-Unis.
Je vous invite, vous aussi à lire ce livre, et à participer à un groupe de discussion sur son contenu en tenant compte de la réalité locale à partir du cadre théorique et de la mise en contexte élaborés par Orrin Woodward et Oliver DeMille.
A partir d’une parabole, les auteurs relatent qu’une augmentation des pouvoirs du gouvernement (au-delà de la défense intérieure et extérieure) conduit à une diminution des libertés de la société. Par conséquent, la seule façon de limiter le gouvernement est de limiter son budget et responsabiliser les gens de la communauté à amener les responsables à rendre compte de leur gestion.
Personne n’est capable de veiller sur un gouvernement, une institution internationale, tout seul. Il faut la constitution de groupes de leaders locaux qui sont économiquement indépendants et qui peuvent avoir le temps pour investir dans le bien commun.
Un LeaderShift est un mouvement de transformation qui a des impacts sur la société pendant au moins une génération.
Les auteurs soutiennent que nous sommes aujourd’hui dans les premiers stades d’une autre grande transition. Cette fois-ci, tenant compte de la faiblesse et de la faillite des grandes institutions telles l’armée, l’église, il revient aux dirigeants et chefs d’entreprises prospères d’exercer leur influence et leurs talents de leadership à la tête de la société.
Pour ceci, ils doivent eux mêmes étudier, lire, converser, écrire, influencer, communiquer. Ils doivent comprendre l’histoire globale et les lois du déclin (j’en parlerai dans mon prochain article), dont chacune érode la force de nombreuses institutions, y compris les organisations d’affaires. Il faut comprendre ces lois pour pouvoir les surmonter.
LeaderShift est écrit comme une fable. Le personnage principal est un chef d’entreprise prospère qui se rend compte que les politiciens ne sont pas susceptibles de fixer notre économie.
Il part lui même à la recherche d’une solution au déclin. Dans le processus, il applique la sagesse tirée des années dans l’entreprise et de la plupart des grands livres d’affaires, met en place une équipe de gens d’affaires pour faire face à nos problèmes nationaux, et crée un plan sur la façon de fixer vraiment le pays.
Ce livre est d’une lecture amusante, une histoire agréable que vous aurez envie à raconter et raconter. Et, c’est peut-être le wake-up call qui va pousser notre génération à l’engagement et à l’action du leadership.
LeaderShift est disponible en librairie et en ligne. Je vous encourage de le commander par 10 et de constituer des groupes de 10 dans vos entreprises, vos associations, vos communautés, pour participer à nos discussions. Vous pouvez me contacter à ce sujet.
@rooseveltjf
Leave a Reply