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Elections à Miami: leçons de leadership!

Des élections primaires ont eu lieu dans plusieurs états des Etats-Unis dont la Floride  et ses principaux contés pour déterminer les représentants  des deux principaux partis démocrates et républicains aux prochaines élections de la mi-mandat d’Obama qui doivent se tenir en novembre prochain.

Je titre ce blog “Elections à Miami: leçons de leadership” parceque je vais analyser les résultats  de ces élections au niveau  des compétitions pour la représentation du parti démocrate à la Chambre des Représentants pour le district 17 au cours desquelles concourraient 9 candidats dont 4 sont d’origine haïtienne et voir ce qu’on peut apprendre  de cette expérience du leadership.

Je crois qu’il est trop facile et voire même  inutile  de crier à l’échec dans des expériences auxquelles nos communautés sont très impliquées sans prendre le temps d’esquisser la réalité, de comprendre les atouts  et de voir aussi les points positifs  et nous positionner pour aller de l’avant à partir de cette réalité.

Les  résulats tels que publiés par les autorités électorales de Floride ont abouti à la victoire de Wilson Frederica avec 16 653 votes (35%). Les Américains d’origine haïtienne sont venus tout suite après :  Rudolf Moïse en 2ème position avec 7769 (16%), Yolly Robertson arrive en 4ème position avec 4921 voix (10%), Philippe Brutus avec 4068 voix (8%) et Marleine Bastien 2889 voix (6%).

La gagnante Wison Frederica, de la communauté noire américaine,   a célébré hier soir dans un restaurant haïtien de Miami. Je ne peux que lui féliciter et aussi je rends homage aux 4 Américains que j’ai cités plus haut qui sont aussi de la communauté noire américaine avec le Créole et Haïti en partage.

Maintenant, il y’a un point à faire. Contrairement à tous ceux qui disent que la communauté haïtienne a perdu le vote à cause de la division provoquée par la participation des 4 au lieu d’avoir une candidature unique, je pense le contraire. Je pense le contraire parceque chacun pouvait être candidat et en tant que candidat chacun représentait une base du parti Démocrate constituée sans nul doute d’un fort électorat d’origine haïtienne. Les élections sont avant tout une compétition ouverte.

Il s’agit d’élections américaines avec des candidats américains et des électeurs américains. La cause de  la communauté haïtienne vient en second plan. Tous les Haïtiano-Américains ne sont pas démocrates. Certains sont républicains et d’autres sont indépendants. Et certains autres ne savent même pas ce qu’ils sont.

De plus, les élections permettent de définir le leadership et le leadership se comprenant comme étant la capacité d’influencer des gens à suivre un leader, son modèle et ses idées dans une direction et une vision bien définies. Les élections sont un outil poliqtique pour déterminer avec chiffre à l’appui le poids de chacun et de son leadership.

Maintenant, Frederica Wilson devrait savoir que même si elle a gagné les primaires pour le parti démocrate, il lui faudra  compter avec les leaders américains d’origine haïtienne du district 17  (Rudolf Moise, Yolly Robertson, Philippe Brutus et Marleine Bastien) pour les élections de novembre face à la représentation du parti républicain. Et aussi Brutus, Moïse, Robertson et Bastien doivent aussi se positionner pour faire des deals avec Wilson en mettant à profit les 19,647 voix (40%) qu’ils ont totalisé. Les Américains le disent bien: “leaders are dealers”. Fini le temps de tout gagner ou tout perdre.

Ils peuvent apprendre des Clinton qui ont  conclu un deal  avec Obama après que celui-ci ait gagné la représentation du parti démocrate en 2008  et le sénateur Hillary Clinton , candidate malheureuse,  avec ses 20 millions de voix exprimées avait négocié un deal qui lui  a valu  le prestigieux fauteuil de Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères et à son époux Bill  le titre officieux de Globe Trotter en chef.

A mon analyse, c’est bien facile de critiquer Moïse, Robertson, Brutus et Bastien. c’est bien facile et bien aisé. Ils ont quand même fait mieux que  beaucoup d’autres pour des résultats que nous aimerions voir: un haïtiano-américain au Congrès de Washington. Ce serait beau. Ce serait une bonne intention. Mais, la politique ne se fait pas avec les bonnes intentions mais beaucoup plus avec la réalité.

La réalité aujourd’hui c’est que nous avons 4 leaders de notre commauté qui se sont bien positionnés dans le district 17. A eux maintenant, de comprendre qu’il faut grandir leur leadership, d’être plus actif au sein de la communauté, d’exercer leur influence au sein du parti démocrate.

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