Notre pays Haïti, le Brésil et les États-Unis vont aux urnes en novembre prochain pour des élections présidentielles, législatives et locales.
Haïti, après une semaine mouvementée par la fièvre des inscriptions, attend les carnets qui devaient être remis ce mardi par le Conseil Electoral provisoire, suivant le calendrier établi.
Pour le moment, la candidature de Wyclef Jean est la seule à drainer plus d’attention. Et même si celui-ci n’était pas retenu, il aurait au moins contribué à créditer ce processus qui était voué au boycott par plus d’uns.
Au Brésil, l’actuel président, le très populaire Luis Inacio Lula da Silva, ne pouvant pas se représenter, a choisi son chef de cabinet Dil Roussef pour continuer ses œuvres. C’est une femme engagée de l’aile gauche du Parti des Travailleurs. Sa côte est en hausse dans les sondages après quelques sorties en public avec le président sortant qui rassure aux 170 millions de Brésiliens la continuité dans les créations d’emplois, l’expansion des grands travaux d’infrastructures et l’assistance financière directe aux pauvres et démunis.
Le Brésil est le pays le plus grand porteur de croissance pendant les dernières années et les perspectives sont toujours positives avec l’organisation de la prochaine coupe du monde de foot-ball et des prochains jeux olympiques.
Aux Etats-Unis, ce sont les élections de la mi-mandat. Obama entame une tournée à partir d’aujourd’hui à Milwaukee, Los Angeles, Seattle, Ohio, Miami pour des levées de fonds en faveur des candidats démocrates aux postes de gouverneurs, de maires, au sénat et à la chambre des représentants. A l’hôtel Fontainebleau à Miami Beach ou il fera une apparition mercredi soir, le ticket d’entrée est de $ 2500 et une photo avec le président est de $ 30,000.
Malgré sa baisse dans les sondages, Obama reste populaire parmi les démocrates qui écrivent les chèques. Ce qui est un grand avantage pour le parti démocrate qui risque de perdre sa majorité au congrès à cause de la précarité de la situation économique, le chômage qui est de 9.5% au niveau fédéral, près de 25% dans certains états comme le Michigan et près de 30% chez certaines minorités ethniques dont les noirs.
Un changement au congrès aura des répercussions sur la politique des Etats-unis comme c’était le cas en 1994 pour Bill Clinton après avoir perdu la majorité à la chambre des représentants au profit des républicains conduit par Newt Gingrich.
En tout cas, nous ne sommes pas encore là.
Il faut attendre les carnets en Haïti pour voir la campagne prendre de l’allure. Préval peut-il s’engager comme Lula et Obama pour son parti Inite dans la course ?
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