C’est l’écrivain anglais Rudyard Kipling, dans son poème classique Si…, qui nous apprend à recevoir d’un même front nos défaites et nos victoires. Dans notre quête de leadership de V.I.E ( Vivre Intentionnellement vers l’Excellence), il y’a lieu d’apprendre que l’échec n’est jamais fatal et la victoire n’est jamais finale.
Nous pouvons tirer avantage et avoir la bonne attitude dans l’une ou l’autre situation. La victoire est contemplative mais peut être destructrice. L’échec est déprimant mais peut être créateur de force et de courage.
Orrin Woodward, 7ème top guru au palmarès du leadership global, enseigne que l’acte du leadership doit conduire le leader à apprendre beaucoup plus de ses échecs et aussi à rester humble tout en célébrant ses victoires.
Il est facile d’avoir la bonne attitude quand on gagne. Ce qui est bien. Mais, il est une grande candeur de manisfester sa bonne attitude qunad on perd.
Il n’y a rien de mal à l’échec. Au contraire, il peut nous rapprocher de notre idéal de vie. C’est même une occasion d’apprentissage, d’introspection et la vraie place de l’humilité.
Quand on pense qu’on sait et quand on affirme qu’on a fait des études, on perd l’opportunité d’apprendre. Il y’a toujours plus à apprendre que ce que l’on croit savoir.
Ce qui me ramène à l’esprit une petite histoire. Un homme de lettres qui voulait traverser une petite ile loue les services d’une barque à voile. Au beau milieu de la traversée, l’académicien s’adresse au passeur lui demandant s’il sait lire. Le conducteur répond non. « Ah tu ne sais pas lire, mon cher, c’est comme si tu perds les trois quarts de ta vie ». Au même moment, un vent soufle. Et notre passeur de demander au professeur : « Monsieur, vous savez nager ? Celui-ci répond non. Et bien vous allez perdre toute votre vie.
Le philosophe Socrates affirmait un seul savoir: « la seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien ». Et Thomas Jefferson, tout suite après avoir rédigé, l’acte de l’indépendance américaine, répondant à un commentaire positif d’un constituant lui disant être supérieur aux autres, affirmait: « tout homme m’est supérieur en quelque point, parce qu’il sait quelque chose que je ne sais pas ».
La bonne attitude face à l’échec c’est de reconnaitre son échec, d’apprendre la leçon et mieux se préparer à l’avenir.
La bonne attitude face à la victoire c’est de ne pas se reposer sur ses lauriers, de continuer à apprendre , d’éviter l’ arrogance et mieux performer la prochaine fois.
Dans l’un ou l’autre cas, l’apprentissage est permanent. Celui qui apprend le plus améliore ses performances et obtient de meilleurs résultats.
Et quand dans une communauté, une société, un pays, une famille, une entreprise, l’accent est mis sur l’apprentissage et la bonne attitude, cette communauté s’améliore avec de meilleurs gagnants et de meilleurs perdants. Le tout au bénéfice de la communauté qui devient plus riche et plus prospère.
Roosevelt Jean-Francois
http://www.rooseveltjf.wordpress.com
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