Le président Obama vient de mettre fin officiellement ce mardi soir à la présence officielle militaire américaine en Irak. Il dit avoir tourné la page dans une adresse publique depuis le bureau ovale à la maison blanche au même endroit ou il y’a 7 ans son prédécesseur, l’ex président Georges Bush, avait ouvert les hostilités en déclarant la guerre à l’Irak.
En suivant l’évolution des relations internationales que certaines universités américaines appellent aujourd’hui “Global Issues” et dans le cadre conceptuel de mon champs d’étude qu’est le leadership global, je porte à l’analyse dans ce blog les récentes interventions des Etats-Unis dans des pays comme l’Irak, la Somalie et Haïti présentés comme des Etats défaillants dans un processus de reconstruction de leur nation.
Obama ne crie pas de victoiire sur la conquête irakienne. Il va laisser 50,000 hommes de troupe qui doivent eux aussi plier babgages à la fin de 2011.
Les Irakiens affichent une satisfaction mitigée accueillant la désocupation et la souveraineté de leur pays avec un enthousiasme mêlé d’inquiétude sur les perspectives de gouvernance autonome et face à l’avenir économique.
La guerre en Irak n’est pas finie. Le pays est toujours dominé par la violence ethnique et tribale. L’instabilité politique s’y installe suite à des élections contestées tenues en mars dernier et jusqu’ici les leaders politiques locaux ne peuvent pas s’entendre pour constituer un gouvernement. (Suivez mon regard pour Haïti).
Malgré des projets de reconstruction totalisant plusieurs milliards de dollars remportés par des firmes américaines, une bonne partie du pays vit sans eau ni électricité. L’exploitation pétrolière n’est pas encore à non niveau de production d’avant guerre.
Il est un fait que l’implication américaine en Irak a divisé son opinion publique. Pour ou Contre. Républicains et Démocrates. Tea Party ultraconservateurs et Indépendants .
Obama dit que sa piorité pour l’instant est l’économie américaine. Sur ce point ci, son score est misérable quoi qu’il ait l’oppoortunité de dire que l’héritage Bush était une véritable hécatombe.
En tout cas, la leçon que j’ai apprise c’est que les Américains sont partis laissant un Irak plus failli qu’avant. Ils ont aussi failli dans leur projet de reconstruction de la nation (nation building and recovery effort). Read my leaps.
Je cite ces concepts et reprends ces résultats parcequ’ils sont très à la mode chez nous en Haïti tout en étant dans un autre contexte de désastre naturel mais aussi dans un climat politique presqu’empreinte de la même instabilité politique et d’un processus de reconstruction fermé en vase clos.
Une intervention américaine en Somalie conduite parl’ex président Clinton -l’actuel Co-Chef de la reconstruction haïtienne- a bien constaté que la Somalie est un état défaillant (failed state) mais le processus de reconstruction de la nation (nation building through recovery effort) n’a pas abouti.
Aujourd’hui la Somalie devient un atout pour le terrorisme global avec des groupes de fanatiques religieux et des mercenaires qui sont prêts à tout pour destabiliser l’ordre international.
La revue Foreign Policy vient de publier un dossier dans lequel plusieurs recherches ont conclu que les Etats défaillants sont une menace à l’ordre global. Ce sont des terrains fertiles pour le désordre à travers le terrorisme international et le marché de la drogue.
Haïti, la Somalie, l’Irak, le Congo, l’Afganisthan et autres sont tous cités comme états défaillants en processus de reconstruction.
Mais jusqu’ici, les Nations Unies et les Etats-Unis ne sont pas encore arrivés à aucun modèle de succès de reconstruction. Ils laissent toujours derrière eux des sociétés dominées par la violence et des pays très fragilisés.
La passation du pouvoir dans ces pays sont toujours une épreuve de force et des groupes liés à l’économie sousterraine trouvent un meilleur espace dans ces pays.
Roosevelt Jean-Francois
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