Monseigneur Louis Kébreau vient de prononcer une homélie extraordinaire. C’est comme un renouveau du leadership de l’église catholique qui s’est bien élevée à la hauteur du moment de transition politique en Haïti.
En attendant de relire plus profondément ce texte qui peut être un point de référence sur les principes de philosophie et de leadership à suivre par le Président de Martelly, je publie quelques notes de ce message que je viens d’écouter.
Kébreau était d’une philosophie profonde. Il parle de l’éthique politique, de pacte de gouvernabilité, de respect mutuel, de transparence, de solidarité et de justice.
Il appelle le nouveau chef de l’Etat à se mettre à l’écoute de ceux qui n’ont pas la voix au chapitre. Et qu’après les avoir écoutés de donner sa parole et de respecter la parole donnée.
Kébreau cite le pape Benoit XVI qui dans un récent encyclique lance un appel contre la vision réductrice de la personne humaine préconisée par les pays sur-développés. Il dit de faire attention à l’aide étrangère et de la charité globale qui, au nom du principe du devoir d’ingérence, met en péril la souveraineté nationale et risque de mettre le pays en vente aux enchères.
Le pays a besoin de respirer un air de liberté et de sécurité pour le plein épanouissement de chaque Haïtien.
Kébreau se dit être fier d’être Haïtien, et fier d’être un peuple noir. Et c’est ce peuple noir qui se met sous votre commande, Mr. le Président.
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