Je suis arrive a Paris ce matin apres une semaine a Bonn et une escale d’une heure a Londres. Paris ne rit pas. Aujour’hui, c’est la greve.
Je change 200 dollars en euro. L’agent de change me remet 137 euros et 70 centimes.
Je prends le train de l’aeroport Charles de Guale vers la gare du Nord. Je lis qu’ en raison du mouvement social, le service fonctionne au ralenti et de s’attendre au retard.
Plus que le service, le pays fonctionne au ralenti. Ca se sent. Je rapporte les journaux que je lisais dans l’avion. Les grands titres tournent autour de la debacle de l’equipe de foot-ball, la greve du transport public pour protester contre l’augmentation de l’age de la retraite, le budget et la crise economique.
Il fait chaud dans le train. Mon voisin a la tete tournee vers le plafond. Il ne parle pas et ne veut pas parler. J’ai quand meme essaye de briser la glace avec un ca va.
Oui, oui me repond-t-il me jetant un regard furtif et un rire jaune. Un sourire en etirant le slevres sans montrer les dents.
J’ai repris mes journaux et je suis tombe sur article du Wall Street Journal sur le leadership et l’Europe.
L’article traite du foot-ball signalant la debacle des equipes europeennes au manque du leadership des capitaines sur le terrain.
C’est aussi le cas dans le secteur economique. L’Europe n’est plus le levier de la croissance.
En conversant tout a l’heure avec Shirley, jeune francaise d’origine haitienne qui travaille a Durbai, elle m’explique que la debacle du foot ball europeen et la crise de l’economie en Europe prouvent bien qu’il ya une crise de leadership.
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